Amis des juifs

L’histoire juive de Louis Amstrong

Au début du siècle dernier, dans un foyer de la Nouvelle-Orléans, un esclave enfant du ghetto est né d’une mère prostituée et d’un père inconnu.

Il a attiré l’attention d’une famille pauvre mais chaleureuse d’immigrants Juifs de Russie, les Karnofskys.

Ce petit garçon qui avait une personnalité magnétique, s’attacha au père et l’aidait dans son travail avec son cheval dans le commerce de wagons pour le transport.

En raison d’actes de délinquance (notamment des vols de journaux), il est plusieurs fois envoyé dans un foyer pour enfants de couleur abandonnés : le « Colored Waifs’ Home ». Il apprend à jouer du cornet à pistons dans l’orchestre de ce foyer, grâce à son premier instrument offert par les Karnofsky


Les Karnofskys aimaient l’enfant, l’invitaient à leur table y compris le Chabbat et lui offrirent plus qu’un lit et un abri.


Ils lui ont donné cet amour dont il avait tant besoin et lui offrirent son premier instrument de musique qui grâce auquel il passa d’une enfance affamée à un monde dans lequel il est devenu un artiste de jazz renommé et un ambassadeur mondial de l’humanité.

Louis Armstrong a parlé fièrement et couramment Yiddish toute sa vie depuis son enfance et il a toujours porté une étoile de David autour de son cou.

Armstrong peut être considéré comme l’inventeur du jazz chanté.

Il jouait de sa voix râpeuse si reconnaissable dans l’improvisation, liant les paroles et la mélodie des chansons de manière expressive. Il était également doué pour le scat, dont il s’est servi pendant l’enregistrement de Heebie Jeebies lorsque ses partitions tombèrent au sol et qu’il entonna alors un chant composé d’onomatopées (comme on avait coutume de le faire à La Nouvelle-Orléans).

Armstrong a en fait été l’un des principaux soutiens financiers de Martin Luther King Jr. et d’autres activistes pour les droits civiques, mais il préférait aider discrètement ce mouvement et ne pas mêler ses opinions politiques à son métier de musicien.

Le peu d’exceptions furent d’autant plus efficaces lorsqu’il parlait ; la critique qu’il fit d’Eisenhower, Président des États-Unis d’Amérique, en le qualifiant de « double face » et de « mou » lors du conflit sur la discrimination à l’école à Little Rock, Arkansas, en 1957, fit la une nationale. En signe de protestation, Armstrong annula une tournée organisée en Union soviétique au nom du département d’État, en disant ː « Étant donné la façon dont ils traitent mon peuple dans le Sud, le gouvernement peut aller se faire voir » et qu’il ne pouvait pas représenter son gouvernement à l’étranger alors que ce gouvernement était en conflit avec son propre peuple.

C’était un homme généreux dont on disait qu’il avait donné autant d’argent qu’il en avait gardé pour lui-même. Louis Armstrong adopta le fils de sa cousine Flora disparue peu après sa naissance. Il n’a cessé de prendre soin de Clarence Armstrong, handicapé mental, à qui il a assuré une rente à vie.


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