Lieux saints

Monastères dans le désert de Judée

Depuis que Moïse et Elie ont conversé avec Dieu dans le désert, les hommes ont toujours été en quête de solitude purificatrice dans ce désert.


Qu’ils soient des prophètes ou gens ordinaires, à la recherche d’un accomplissement spirituel, ils trouvaient tout ce dont ils avaient besoin : des grottes pour y loger, des sources d’eau douce en des lieux assez proches des routes et des villes pour pouvoir s’approvisionner, mais assez éloignés pour assurer leur tranquillité.

Monastère grec de Mar Saba, désert de Judée, Israël

Fondé en 439 par Julien Sabas, devenu saint Saba de Cappadoce, le monastère de Marsaba, ou Mar Saba (saint Saba), orne les falaises ocre du désert de Judée, à quelques kilomètres seulement de Bethléem. Cet entrelacs de ruelles pentues et de cellules monastiques est l’un des plus vieux monastères habités du monde. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’une dizaine de moines, mais durant sept siècles ils furent près de 4 000. Marsaba est un haut lieu de l’Église orthodoxe de Jérusalem. Cette Église, dirigée par le patriarche de la sainte cité de Jérusalem et de Palestine, Théophile III, revendique 130 000 fidèles. Elle est chargée de garder les Lieux saints de Palestine.

Les monastères du désert commencèrent à exister au 4ème siècle en Egypte , lorsque des moines byzantins firent vœu de simplicité, se faisant les émules des prophètes Jean le Baptiste et Jésus.
Le monastère grec orthodoxe de St. George, sculpté dans la pierre du désert de Judée

Sur la route de Jéricho qui date de l’époque romaine, et non loin de la même grand-route, se trouve le Monastère de Saint Georges, où au 4ème siècle, quelques moines s’établirent autour de la grotte où, croyaient-ils, le prophète Elie avait été nourri par des corbeaux (1Rois 17 :5-6)

Il s’agit d’un monastère grec orthodoxe, l’un des plus anciens en Israël et l’un des six monastères dispersés à travers le désert de Judée. La route vers le monastère n’est pas facile à prendre. Une courbe de deux kilomètres de long qui n’est pas conçue pour les faibles-de-genoux….

Le Monastère de Martyrius, à l’est de la grand- route de Jérusalem, fut bâti par le Patriarche Martyrius de Jérusalem pour marquer l’endroit où jadis il vivait dans une grotte. On peut y voir des vestiges de mosaïques colorées et une ancienne auberge.

Pierre tombale de l’archimandrite Paul trouvée sur le site, aujourd’hui au musée du Bon-Samaritain.


A l’écart de la route qui relie Beit Shean à la Mer Morte, Deir Hijla provient du nom biblique Beth Hoglah (Josué 15 :6) et fut fondé par le moine byzantin Saint Gerasimos . Son église pittoresque et son monastère furent reconstruits en 1890. Aujourd’hui, sa cour ombragée avec tables pour pique-niquer, est très fréquentée par les familles des alentours.

Au sud de Jérusalem, à l’orée du Désert de Judée, se dresse Mar Elias, le monastère du 6ème siècle dédié à Elie qui, selon la légende, était venu se reposer après avoir fui Jézabel (1Kings 19 :3). Mar Elias offre un panorama spectaculaire sur Bethlehem, le Hérodion et le désert.

Un monastère dans le désert

Une vue impressionnante : creusé dans la roche, au milieu du désert de Judée, à environ une demie heure de Jérusalem, se trouve le Monastère grec orthodoxe de Saint Georges, construit sur un rocher il y a plus de 500 ans. Une beauté cachée, aujourd’hui accessible aux touristes du monde entier. Le ministère du tourisme israélien a fini d’ouvrir la voie d’accès conduisant au Monastère, après avoir fait des réparations sur la route et reconstruit le pont qui s’était écroulé. Maintenant, les visiteurs peuvent rejoindre le monastère de Saint-Georges par un petit sentier qui n’est accessible qu’à pied. Une demande de reconstruction a été faite par le patriarche grec orthodoxe Théophile III. La visite avec les journalistes et la cérémonie de fête se sont déroulées en présence de leaders religieux de diverses confessions.

Construit à la fin du Vème siècle, le monastère de Saint-Georges de Koziba est un des plus anciens de tous les monastères qui, pendant près de trois siècles (de Constantin jusqu’à l’invasion arabe), se sont développés dans ce désert, donnant lieu à une vie monastique très florissante.« L’histoire de ce lieu ne renvoie pas seulement à l’époque de Jésus, mais à 1.000 années auparavant. C’est là que le prophète Elie s’était caché pour échapper à ceux qui voulaient le tuer. Comme il est écrit dans l’Ancien Testament, les corbeaux lui apportaient à manger. Nous pensons, par ailleurs, que c’est là aussi que vivaient les parents de Marie, Joachin et Anne. »

« Aujourd’hui le monastère est habité par 5 moines grecs qui ont l’air parfaitement habitués à cet endroit abrupt et escarpé. La vie austère qu’ils mènent est impressionnante, exactement comme celle de leurs ancêtres, qui se retiraient dans le désert et restaient là toute leur vie ».


« Je pense que les moines viennent dans le désert pour y chercher la tranquillité. Saint Georges Chrysostome disait : Je vais dans le désert pour me rencontrer moi-même.


Dans le désert il est plus facile d’avoir une rencontre avec Dieu, d’entrer en communication avec Lui et de mieux se connaître soi-même. Les moines savaient cela, et jésus aussi le savait. Lui-même s’y retirait pour rester seul, tout comme Jean Baptiste, tout cela pour rester avec Dieu ».A côté du monastère, une zone verdoyante et un petit ruisseau (le fameux Wadi Kelt). Le contraste entre cette scène et l’aridité du désert est saisissant. Les moines qui vivent ici ne font pas partie d’un livre fermé, ils sont ouvert, à la visite de ceux qui arrivent jusqu’ici mais ouverts aussi à la contemplation de ce vrai trésor des premiers siècles du christianisme.

Wadi Qelt- Ein Prat

A peine à 20 minutes de Jérusalem, au milieu du désert de Judée, ce trouve une magnifique oasis peu connue des français: Nahal Prat.

Un très beau trek, mais également un lieu de détente avec les enfants autour de ses sources et piscines naturelles avec ses eaux fraiches bleue turquoise, sa végétation verdoyantes et ses palmiers dattiers.

En supplément, un monastère antique suspendu sur la paroi rocheuse. Un petit coin de paradis au milieu du désert.

Le désert de Judée dans les Écritures

Dans l’Ancien Testament, le terrain isolé et inaccessible du désert servit de refuge à David lors de sa fuite de Saül et de la rébellion de son fils Absalom (Psaume 63: 1). Nous pouvons également lire sur les six villes bibliques du désert de Judée dans l’Ancien Testament, y compris Ein Gedi et la «ville du sel».

Dans le Nouveau Testament, nous pouvons lire que Jésus est allé dans le désert pendant 40 jours et 40 nuits. C’est ici, dans le désert de Judée, sur le mont de la Tentation, que le diable a tenté de détourner Jésus de Dieu. La ville désertique de Jéricho figure à plusieurs reprises dans l’Ancien et le Nouveau Testament.


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