Histoire spirituelleLe christianisme

Yeshoua Fils de l’homme

Dans l’article 1, notre réflexion appuyée par une démonstration conduite sur la base de  versets bibliques, a porté sur le fait que Fils de D.ieu au ciel, Yeshoua a été dépouillé de ce statut pour endosser sur terre celui de Fils de l’Homme. Ce fut sa première transformation. Ce sont donc les différents aspects de son humanité qui nous intéresse ici, maintenant.

par Elie Venat

Au grand risque de choquer parce que touchant à un sacro-saint point doctrinal du christianisme, , Yeshoua, en tant que Fils de l’Homme , a eu un père : Yosef, et une mère : Myriam. Tous deux étaient mariés selon la loi juive (et non pas fiancés) avec cette nuance que le mariage, à l’époque, se faisait en deux temps séparés d’un an afin de permettre à l’époux de trouver un logement pour son foyer. Admettre une conception autre que celle en dehors du mariage s’appelle un adultère.

Et puis, comment concevoir que ce D.ieu tellement saint et inaccessible, ait pu consentir à déposer une semence -quelle semence d’ailleurs ?- dans le corps d’une femme juive, si sanctifiée soit-elle ? Entendre cela c’est tout simplement une abomination car c’est rabaisser ce D.ieu insaisissable et invisible à une activité identique à celle commise par les anges déchus telle que décrite dans Genèse 6, où il est mentionné que ceux-ci ont copulé avec les femmes des hommes qu’ils trouvaient très belles… Voyons- nous le D.ieu de l’univers imiter un acte qu’il a tellement désapprouvé que celui-ci a contribué au phénomène du déluge ? Soyons sérieux avec ce D.ieu Tout-puissant et sortons des ornières du paganisme environnant où la culture de la théogamie battait son plein, même encore du temps de la naissance de Yeshoua.

L’essentiel de la confusion est conforté par la traduction qui a opté -délibérément je le crains- pour le terme de Betoulah (vierge) au lieu de Almah -jeune fille ou jeune femme-.


D’ailleurs, envisager une conception virginale pose un sérieux problème à la génétique eu égard à l’affirmation essentielle de l’appartenance de Yeshoua à la tribu de Juda : nous démontrerons dans un prochain article que les deux généalogies décrites dans Luc et Matthieu concernent uniquement Yosef, de la tribu de Juda, et que le seul repérage tangible que l’on ait pour Myriam est celui de son appartenance à la tribu de Lévi.

Question sans réponse à première vue, en effet : comment une femme lévite peut-elle mettre au monde un enfant de la tribu de Juda si elle est la seule intervenante ? La réponse se trouve ailleurs : dans la relation d’amour qu’ont connu Myriam et Yosef pour engendrer Yeshoua…

Mais, alors, me direz-vous, que faites-vous de l’irréprochabilité de Yeshoua au regard du péché, puisque ces deux parents étaient sous l’inflexion de la loi adamique ? La réponse se situe à un niveau bien plus haut dans la foi que celle d’un alignement intégré à la culture de la théogamie ambiante.

Elle est avancée parle Rav Chriqui qui, citant, le Ramhal, lequel ne pensait sans doute pas à Yeshoua- à moins qu’il en ait eu la révélation-, fait comprendre que Hachem est tout à fait capable de faire naître un être sans péché. ET cette affirmation a bien trouvé sa concrétisation dans le personnage de Yeshoua.

Un être humain sans péché, me direz-vous, il ne va pas y rester longtemps… Eh, bien le mystère s’agrandit tout en restant bien autre de celui sortant d’un héritage de théogamie : Yeshoua a été maintenu au niveau d’âme le plus élevé, la 5 ème, la Yérida qui le tenait connecté en permanence au Père, Son Père et notre Père car nous sommes tous fils et filles du Très-Haut.


Comment ? Par la réception d’une onction intégrale lors de son baptême d’eau, cumulée par la suite avec les nombreux jeûnes et les incessants temps de prière qui ont marqué son cheminement sur terre. Le baptême d’eau fut, pour Yeshoua, le temps d’une seconde transformation.


Une onction intégrale, qu’entendez-vous par là ? Eh oui, l’onction -que d’autres appelleront le baptême dans l’Esprit- est quantifiable. La preuve ? voyez le partage de l’onction qu’avait reçue Moshé sur les 70 anciens, voyez encore la demande d’Elisée pour recevoir une onction double de celle d’Elie… Yeshoua, quant à lui, a été OINT d’une onction intégrale émanant du Père…

Sans perte de temps, cette onction a été testée par la projection de Yeshoua dans le désert aride où il dût affronter sévèrement satan par trois fois. Etant sorti victorieux de de cette épreuve de 40 jours, il a alors pu commencer sa mission – sa courte mais combien intense mission – dont la réussite fut obtenue par la seule condition de l’obéissance intégrale au Père.

Ces éléments de réflexion vous intéressent ? Alors, retrouvons-nous sous peu. ET si vous désirez en savoir davantage, je vous invite à acquérir le livre SHMA ISRAEL, publié aux éditions du Panthéon, auteur : Elie Venat. Livre disponible à la FNAC et sur Amazon, versions papier et numérique.

A bientôt, j’espère, cher lecteur !

Si vous le trouvez bon, quand j’aurais fini de développer cette réflexion (j’espère que nous arriverons à la crucifixion au temps de Pessah car l’harmonie des évènements est impressionnante de précision), je souhaiterais qu’on puisse débattre à partir de cette approche nouvelle relatant la vie et le ministère du plus grand des prophètes dont la venue avait été annoncée par Moshé (Deut. 18 : 15) . Alors, gardez bien vos questions svp !

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AUTEUR : Elie Venat


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