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JERUSALEM au centre du monde

Le « Saint des Saints » du Temple de Jérusalem était construit sur ce Portail au centre du monde, le Mont Moryah. Aujourd’hui, ce Portail est amoindri par la technologie occulte de l’octogone. Ce n’est bien sûr pas un hasard…

Fernand Crombette né à Loos-lès-Lille le 24/9/1880, décédé à Froidmont (Belgique) le 13/11/1970. fait penser à un savant d’une autre époque. Autodidacte, chercheur solitaire, confiné entre son cabinet de travail et les bibliothèques, ne travaillant que pour la postérité, sans souci de se faire connaître et reconnaître, tôt levé, étudiant sans répit, il semble vouloir s’effacer entièrement derrière son oeuvre et signait ses ouvrages: « un catholique français ».

Quelle belle leçon d’humilité!… Mais aussi quelle oeuvre !… Entièrement écrite entre 1933 et 1966, après une carrière administrative bien remplie, elle aborde la plupart des disciplines contemporaines en jetant sur chacune d’elles les lumières d’un remarquable esprit de synthèse appuyé par une conviction sans faille dans l’inerrance scientifique et historique de la Bible. Une telle conviction, si étrange qu’elle puisse apparaître à beaucoup d’esprits modernes, à été renforcé tout naturellement par les découvertes qu’il fut donné à Fernand Crombette d’accomplir; on le comprendra aisément en suivant la genèse de cette oeuvre.

Tout commence par un tableau, une composition sur le thème des Saintes Femmes au Tombeau, que sa fille, Liane, élève à l’Ecole des Beaux-Arts, doit préparer. Désireux d’aider à la reconstitution historique, F. Crombette ouvre sa Bible et tombe providentiellement sur le verset 12 du Psaume 73 de la Vulgate: « Cependant, Dieu, notre Roi, des avant les siècles, à opéré le salut au milieu de la terre ». Ce verset que tant de chrétiens durent lire sans y prêter une attention particulière, la Providence voulut que le savant s’y arrêtât. Une idée se présente à son esprit :

« si la Bible dit vrai, Jérusalem est au centre du monde ! »

Il découvrit plus tard, pendant ses recherches, que le Rév. P. Placet, moine prémontré, avait écrit en 1668 un ouvrage intitulé « Où il est prouvé qu’avant le Déluge, il n’y avait point d’îles et que l’Amérique n’était point séparé du reste du monde ».

Il connaissait aussi la thèse de WEGENER sur la dérive des continents. Il se rend alors dans les bibliothèques (et vers la fin de son travail à l’université de Grenoble) pour disposer des cartes géologiques et bathymétriques nécessaires, et s’applique à reconstituer ce continent primitif que les géographes appellent aujourd’hui la PANGÉE.

L’idée géniale de F. Crombette fut de ne pas s’arrêter (après des essais infructueux) aux contours actuels des continents, variable avec le niveau des mers, mais de prendre en compte l’extrême bord du talus continental, à la côte -2000 m, là où le fond marin change brusquement de pente pour aller rejoindre, à -4000 mètres, le fond abyssal.

Idée géniale car les forages sous-marins confirment aujourd’hui, 60 ans plus tard, que le socle granitique continental, par dessous les sédiments marins, s’arrête bien en ce point.

Mais aussi idée inspirée par la Bible, car Fernand Crombette avait repris la thèse cosmogonique de Kant selon laquelle les « eaux d’en-haut », séparées par Dieu lors de la Création, formaient un anneau aqueux autour de la terre, anneau dont la chute progressive alimenta les 40 jours de grande pluie du Déluge.

Ayant ainsi déterminé les hypothèses de son travail, Crombette reconstitue complètement (entre 1933 et 1945) le puzzle du continent primitif, avec les bancs et îles aujourd’hui dispersées sur le fond basaltique des mers, et le chemin exact parcouru par chacune des masses continentales. Et le résultat confond l’imagination: le continent unique avait reçu la forme régulière d’une fleur à huit pétales dont Jérusalem occupe le centre.

Il est à souligner que son travail a débuté, non à partir de ce centre mais bien par les îles Falkland et la pointe de l’Amérique du sud. C’est son « ESSAI DE GEOGRAPHIE … DIVINE ».

Crombette explique ainsi la formation de la surface, l’orographie du monde. Ce travail accompli, F. Crombette se met à regarder la Bible d’une toute autre manière: l’incompatibilité qui existe aujourd’hui entre les chronologies officielles de l’Histoire de l’Antiquité et la chronologie biblique, fait question.

C’est en 1830 que Champollion, le premier, avance pour les premières dynasties égyptiennes une date remontant au 6e millénaire avant Jésus-Christ, incompatible donc avec la date de -2348 admise communément pour le Déluge.

Crombette, habitant depuis 1937 à Tournai (Belgique) se rend alors à la Fondation Egyptologique Reine Elisabeth, à Bruxelles, pour s’initier à la lecture des hiéroglyphes. Il ne tarde pas à remettre en cause la méthode de déchiffrement de CHAMPOLLION, qui assimile les hiéroglyphes à une écriture alphabétique, alors que les signes pictographiques ou idéographiques (on le voit en Chine) sont antérieurs à tout alphabet et en suppriment le besoin.

La fameuse Pierre de Rosette, point de départ de Champollion, représente un décret pris par le pharaon « grec » PTOLÉMÉE V Epiphane.

Les hiéroglyphes traduisent donc le texte grec, et le fait que certains ont été choisis pour figurer phonétiquement les lettres grecques de noms propres, tels que PTOLÉMÉE et CLÉOPÀTRE, n’implique nullement que cette règle de transcription puisse s’appliquer aux noms communs qui existaient en copte monosyllabique (la langue de l’Egypte Ancienne) avant même qu’on songe à les écrire. La Pierre de Rosette ne saurait donc servir de point de départ au déchiffrement des inscriptions royales des dynasties égyptiennes.

Fernand Crombette découvre alors que les hiéroglyphes peuvent se lire comme des pictogrammes monosyllabiques comme toutes les langues primitives, pour les noms concrets, et, plus généralement, comme un rébus composé en copte ancien.

Au lieu d’avoir à reconstituer une langue artificielle imprononçable et incertaine, comme l’ont tenté les égyptologues fidèles à la méthode de Champollion, Crombette parvient donc à lire directement les hiéroglyphes dans une langue connue qui s’est transmise jusqu’à nous par les écrits des linguistes arabes, comme par la communauté copte qui, en Egypte même, résiste encore à l’arabisation.

Sur cette base notre savant écrit une Histoire de l’Egypte en 15 volumes, « LE LIVRE DES NOMS DES ROIS D’ ÉGYPTE », condensée par la suite en 3 volumes, intitulés « VÉRIDIQUE HISTOIRE DE L’ÉGYPTE ANTIQUE », et un volume « CHRONOLOGIE DE L’ÉGYPTE PHARAONIQUE ».

Cette reconstitution minutieuse de la généalogie de toutes les dynasties fait apparaître que Misra’im (Rê), fondateur éponyme de l’Égypte, n’est autre que le fils aîné de Cham (Amon), fils aîné de Noè, et que l’arrivée de Misraìm en Egypte suit aussitôt la dispersion des peuples à Babel, en -2197.

Ainsi, en Histoire comme en Géographie, la Bible dit vrai !

Ce résultat incite Fernand Crombette à déchiffrer, par la même méthode du rébus en copte, les hiéroglyphes des peuples voisins, ethniquement -donc linguistiquement- liés aux Égyptiens. Il put ainsi écrire « CLARTÉS SUR LA CRÈTE » en 3 volumes. Le premier roi de Crète n’est autre que le fils du premier roi de la première dynastie égyptienne. Ces livres donnent la chronologie des trois dynasties crétoises et l’histoire de chaque roi.


Suit aussi l’histoire des Hittites en 2 volumes: « LE VRAI VISAGE DES FILS DE HETH ».

Les Hittites descendent de Heth, second fils de Chanaan (-2321 à -2121), et Crombette déchiffre l’histoire de chaque souverain hittite, en particulier de ceux qui donneront en Egypte la XV dynastie dite HYKSOS, jusqu’à la destitution du 95e et dernier roi de Djérablous, emmené par les Assyriens à Ninive, en -717 à C.

En passant, Crombette découvre l’origine du royaume étrusque et la fondation d’Athènes par Cécrops en -1557, d’Argos par Agénor en -1552 et de Thèbes par Cadmus en 1493. On comprend ainsi la présence des souverains des premières dynasties égyptiennes dans la mythologie grecque: Chronos (Luhabim), Héra (Téleuté), Zeus (Ludim), Poseidon (Nephtuim), etc…

Ses ouvrages sur l’Égypte donnent la clé de l’évhémérisme: comme le soutinrent le philosophe grec Evhémère, au 4e siècle avant Jésus-Christ, puis les Pères de l’Eglise, les mythes sont des récits imagés d’événements historiques, et les dieux et héros mythiques ne sont que des mortels divinisés après leur mort.

Puis Crombette se lance dans la critique de la Préhistoire officielle, faussée par l’évolutionnisme.

Après une longue étude de la Géologie, utilisant aussi l’onomastique et la toponymie antiques, il écrit l’histoire des patriarches antédiluviens puis celle des fils de Noè jusqu’au partage des terres après Babel. Ce sera la « SYNTHÈSE PRÉHISTORIQUE ET ESQUISSE ASSYRIOLOGIQUE », en 2 tomes.

Un jour, étudiant selon sa méthode une inscription crétoise il constate qu’il s’agit de celle qui relate la participation du 31e roi de la 1ère dynastie de ce pays aux funérailles de Jacob, père de Joseph.

Effectivement, il retrouve, peu après, sensiblement le même récit dans un texte égyptien où il lit: « Etant en marche vers la demeure cachée du Chef, un prodige se produisit lorsqu’on arriva à l’étape qui est aux confins: le fleuve, torrenteux, grossi, bouillonnait et avait fortement débordé; la volonté du Maìtre du ciel fit que la compagnie aboutit sans dommage et rapidement, à la rive opposée, par l’action du grand prophète ».

Or, la Genèse, ch. 50, qui relate les funérailles de Jacob, ne fait nulle mention de ce prodige. A ce sujet, Crombette écrit: « L’hébreu tel qu’on le conçoit aujourd’hui est une langue flexionnelle dite sémitique. Est-on sûr que la langue dont se servit Moìse était aussi flexionnelle et sémitique? ».

Il se souvint alors de ce que rapporte la Genèse: lorsque, sur l’ordre de Dieu, Abraham se fut rendu au pays de Chanaan (frère de Misraïm, fondateur de l’Égypte) il se trouva, avec sa tribu, isolé en pays chamite. Abraham et ses descendants durent donc se mettre à parler chananéen. Isaïe dit (XIX,18) que les Hébreux eux-mêmes appelaient leur langue le chananéen, langue soeur de l’égyptien (qu’utilisait Moïse, élevé à la cour d’Égypte, et qui s’est conservé dans le copte).

Crombette pense alors que la lecture syllabique de l’hébreu devrait pouvoir se comprendre en donnant des lettres hébraïques une lecture par le copte ancien. Crombette tente donc une traduction mot à mot du passage de la Genèse relatant les funérailles de Jacob.

Le fruit de ses efforts ne se fit pas attendre, et il obtint : « Et tandis que, dans un religieux respect, Joseph s’avançait sous le poids de la douleur vers Chanaan en vue de faire arriver le deuil à Heth, les eaux, emportées au point culminant, se dressèrent contre le cortège en marche. Mais sur une vraie grande parole de celui qui exerçait la direction du deuil, les flots puissamment agités, cessèrent de couler, rebroussèrent chemin, se tinrent en repos, et se turent, et la troupe considérable passa outre l’eau du torrent qui fait la limite de l’héritage des fils engendrés de Rê (Misraïm), et s’inclina devant Celui qui est substantiellement et que craint l’Hébreu d’Héliopolis. »

Convaincu de l’exactitude de sa théorie, Crombette entreprit la traduction de la Genèse, iusqu’au XIème chapitre, ainsi que d’autres passages caractéristiques de la Bible. La traduction qu’il nous offre, dans l’ouvrage qu’il intitula « LA RÉVÉLATION DE LA RÉVÉLATION » est d’une richesse insoupçonnée.

Crombette fut ainsi amené à découvrir une méthode de traduction plus approfondie de la Bible en supposant que la langue originelle de celle-ci était le copte, langue monosyllabique de Moïse. Les traductions qu’il obtient, sans ne contredire en rien le contenu théologique et moral de l’Écriture sainte, donnent des explications plus détaillées sur les faits historiques qu’elle renferme.

Ainsi, la malédiction de Chanaan, après l’ivresse de Noè, reste peu compréhensible dans la traduction actuelle, puisque Cham y semble le seul coupable.

La traduction de Crombette fait voir au contraire comment la curiosité de Chanaan fut bien la cause initiale du châtiment de sa race. La question n’est pas purement livresque.

Crombette montre comment, en -2187 à .C., les Pa-Ludiim (= ceux de Ludim, nom biblique de Thoth-Mercure) qui devinrent les Philistins (Palestiniens), envahirent le territoire attribué à Heth, entre Hébron et Gaza. Ils descendent donc de Cham, mais par Misraïm.

Ayant constitué un texte continu de cette traduction, ce travail est devenu « LA GENÈSE A REDECOUVRIR ».

Le Pape PIE XII, dans son encyclique HUMANI GENERIS, « …avertit clairement que les onze premiers chapitres de la Genèse, … appartiennent au genre historique en un sens vrai, que les exégètes devront étudier encore et déterminer ».

Fernand Crombette ne ferait-il pas partie de ces exégètes, qu’appelait de ses voeux ce même Pape qui avait déjà attiré l’attention sur les études bibliques dans l’encyclique DIVINO AFFLANTE SPIRITU ?

S’étant ainsi rendu compte à quel point la Révélation, traduite par le copte ancien, éclairait les observations des sciences profanes et donnait une vision cohérente et chrétienne de l’histoire humaine, il se demande si les juges de GALILÉE, qui s’étaient appuyés sur l’Écriture pour condamner le système héliocentrique, n’avaient pas eu raison contre le savant italien.

D’autant plus que les traductions, par le copte, de plusieurs Psaumes, décrivent dans les paroles de DIEU, les différents mouvements de la terre comme étant géocentriques.

Crombette reprend alors le dossier des deux expériences de MICHELSON, premier prix Nobel américain, qui, de 1887 à 1925, avait tenté de mettre en évidence l’influence du déplacement de la terre, dans l’espace, se basant sur la vitesse apparente de la lumière. Ces expériences permettaient de conclure contre le mouvement supposé de la terre autour du soleil; aussi furent-elles occultées, et ses comptes-rendus sont-ils ignorés aujourd’hui par la plupart des physiciens. Le résultat des recherches de l’auteur est un ouvrage en deux tomes: « GALILÉE AVAIT-IL TORT OU RAISON ? »

Ainsi, Jérusalem, lieu de la Rédemption, n’est pas seulement au centre de la Terre, comme l’indique le Psaume 73, c’est aussi le centre du Monde.

« Even Shetiyah » le Rocher de la Fondation

Le Rocher de la Fondation est la pierre d’assise du saint des saints des Temples de Jérusalem. Lieu le plus saint du judaïsme vers lequel sont orientées les prières, il est identifié par le Midrash au site de la ligature d’Isaac et est considéré comme le point de jonction spirituelle entre les cieux et la terre.

Vue du Rocher de la Fondation au centre du Dôme du Rocher à Jérusalem. Le trou rond, sur la partie supérieure gauche du rocher, donne sur une petite excavation appelée le Puits des âmes. On voit tout en haut de la photo une sorte de cage qui couvre l’escalier donnant accès à cette excavation. Le rocher de la Fondation dans le Dôme du Rocher à Jérusalem (vers 1900-1920).

Dans de nombreux passages dans Mishkney Elyon, le Ram’hal explique étape par étape comment le Temple céleste dans tous ses détails émane d’un seul «lieu» ou «point».

Ce point existe sur un plan qui est au-delà de l’espace que nous connaissons, celui que nous pourrions peut-être appeler meta-espace.

Dans la terminologie de la religion et de la Kabbale, c’est le plan spirituel « au-dessus», par opposition au monde matériel ici « en dessous ». En effet, ce «point», est la source du Temple céleste, est finalement la source de l’espace que nous connaissons.

Ce lieu céleste ou «point» correspond à la Shetiyah , la « pierre de fondement », dans le temple terrestre. C’est la pierre sur le Mont du Temple que l’on appelle «le nombril du monde», le lieu d’où émanait la terre entière comme un foetus.

C’est le point céleste correspondant à la terre à partir de la Shetiyah d’où toutes les lumières apportées par le Temple céleste s’illuminent. Ce point correspond à la dernière des dix Sefirot, ou Attributs Divins, dont parle la Kabbale. C’est la Sephirah de Malkhout, « le pouvoir royal ». Cette Sephirah est également appelé Shechinah, la «Présence ou demeure Dieu ».

A partir de ce «point», le Ram’hal retrace l’émanation du Temple céleste, en commençant par le Saint des Saints et passe successivement au Sanctuaire principal avec sa porte et son vestibule, puis la cour du temple avec son autel en pierre massive sacrificielle et diverses chambres, la cour extérieure et de ses chambres et barrières, et enfin le Mont du Temple.

Selon d’autres sources, il est aussi dit que cette pierre retient les eaux de Tehom et si elle était déplacée les eaux emporteraient tous sur leur passage.

La même ouverture où les eaux du déluge se seraient déversées.

Ce centre du vrai monde primordial, la Pangée, est un vortex puissant, une Porte des Étoiles sur les mondes supérieurs.

La puissance occulte de l’Octogone du Soleil Noir

Il faut se rappeler que c’est sous la férule d’Abd Al-Malik que la paternité du Coran sera attribuée au nouveau prophète Mahomet. Il fallait fixer le texte, il fallait lui donner un auteur. Il fallait surtout empêcher de laisser les opposants au pouvoir califal s’approprier la figure de Mahomet. Abd Al-Malik reprend donc à son compte la figure de Mahomet. Il revendique l’héritage de la révélation que celui-ci aurait apportée et l’autorité « d’envoyé de Dieu »

(c’est le sens de l’association sur ces pièces de l’effigie du calife à la formule « muhammad rasul Allah »). Il fonde ainsi l’origine divine de son pouvoir et justifie ses prétentions de conquête du monde.

Si les modalités de la révélation coranique restent encore assez floues, elles n’en établissent pas moins la rupture définitive avec les origines judéonazaréennes, fondant une religion qui se veut inédite, comme le révèle la construction du Dôme du Rocher.

Un peu d’histoire :

A la fois vrais Juifs et vrais chrétiens, les judéonazaréens renvoyaient très habilement dos à dos les Juifs rabbiniques et les chrétiens, en se plaçant au dessus d’eux. Ils se considéraient comme les héritiers uniques et véritables d’Abraham, les « purs ». Également nommés Ébionites, ils observent la marche du monde sous l’angle de leur doctrine : avant eux, un passé de ténèbres qui a rejeté les messagers de Dieu, demain un avenir radieux par le triomphe de la vraie religion (la leur), le redressement du Temple et le retour sur terre du Messie. Ils entreprennent alors d’endoctriner les Arabes dans l’attente du retour du Messie. (Nous en reparlerons dans un prochain article.)

Plus tard, dans les années 630/640, devant l’évidence du non-retour du messie tant attendu, le Calife Omar décide donc de se débarrasser des judéonazaréens.

Pour dépasser l’échec du projet messianiste des judéonazaréens, il s’agit de proposer quelque chose à la place. On ne saurait continuer de pratiquer la «religion d’Abraham» comme elle a été enseignée par les prédicateurs arabes sous l’autorité des judéonazaréens. Pour se l’accaparer, Omar et son successeur Otman vont présenter la nation arabe comme étant celle qui constitue la véritable descendance d’Abraham par le fils aîné Ismaël, la descendance élue par Dieu à l’exclusion de la branche juive issue d’Isaac. Conséquence logique de ce tournant : la nécessité de contrôler les textes laissés derrière eux par les judéonazaréens, ces textes qui accompagnaient la prédication de la « religion d’Abraham ».

C’est ainsi qu’Abd Al-Malik va concrétiser l’entreprise de ses prédécesseurs, se servant d’une connaissance occulte pour ériger le Dôme du Rocher.

Construit à la fin du 7e siècle, ce monument de prestige domine de sa splendeur tous les monuments religieux de Jérusalem (du moins ce qu’il restait)…


Nous savons désormais que s’y élevait auparavant le « masjid Umar », le lieu de prosternation d’Omar (raison pour laquelle le Dôme du Rocher continue encore d’être appelé traditionnellement mosquée d’Omar, c’est-à-dire le cube construit par les judéonazaréens à l’emplacement de l’ancien temple de Jérusalem.

Car sur ce vortex du Mont Moryah, on ne pouvait que construire un cube.

Qu’est-il advenu de la croyance des judéonazaréens après leur disparition? Comment a évolué la «religion d’Abraham»? Comment l’islam va-t-il peu à peu se former?

Le nouveau sanctuaire octogonal du calife va détourner la mémoire « abrahamique » que la tradition juive (et également la foi judéonazaréenne à l’origine du proto-Islam), rattachaient au sommet du Mont du Temple, identifié au Mont Moriah, comme lieu du sacrifice d’Isaac : il fait de ce sommet – qui formait peut-être la base de l’ancien autel des sacrifices au temps du Temple – le centre de son Dôme, autour duquel les croyants sont invités à déambuler.

Ce faisant, Abd al-Malik s’écarte du sens eschatologique premier du cube judéonazaréen au profit de la célébration de ce qui semble bien être la volonté de placer les trois « religions abrahamiques » sous son autorité – c’est, en tous cas, ce que suggèrent ses mosaïques.

Le Dôme du Rocher est donc dépourvu de qibla : il est centré sur lui-même.

C’est un peu plus tard qu’Abd Al-Malik intégrera La Mecque à son corpus religieux, affirmant ainsi son imperium sur l’ancien fief de son concurrent Ibn al Zubayr.


Le sanctuaire qu’il y fera reconstruire aura la forme approximative d’un cube (à la place, semble-t-il, de l’hémicycle antérieur), et les figures d’Abraham et d’Ismaël y seront rattachées, vidant provisoirement de sa signification le Rocher du Dôme homonyme de Jérusalem…

Prophétisme, Coran, parachèvement des religions abrahamiques … Nous assistons sous Abd AlMalik à la liaison de l’ensemble des éléments fondateurs du futur islam. Ils sont mis au service d’un discours qui commence à afficher pour la première fois une cohérence, une logique interne tangible depuis l’escamotage du fondement judéonazaréen.

Ainsi, la religion islamique commence à prendre forme sous Abd Al-Malik même si La Mecque, par exemple, n’a pas encore le statut dont elle bénéficie aujourd’hui. C’est avec lui que se fixent les éléments fondamentaux, les piliers et la vision du monde qui la structureront et lui feront traverser les siècles.

Le temps du « proto-islam », celui des Arabes et de leur allégeance aux judéonazaréens, est bel et bien révolu. Le temps de l’islam va pouvoir s’ouvrir, et le Dôme du Rocher est la Clé Occulte de ce grand changement.

Quoi de mieux pour bloquer un Portail en résonance avec le Cube, que d’y apposer l’Octogone, stratégie occulte des anciennes sociétés secrètes du Soleil Noir….et de Thulé?

Thulé n’est pas seulement l’île mystérieuse que les Anciens Hyperboréen avaient sacrée Terre de l’origine et de la sagesse, C’est aussi une idéologie qui a perduré et continue à vivre dans le secret d’Ordres chevaleresques ou de groupes initiatiques… dont la célèbre « Société Thulé » qui joua un rôle considérable lors de la Révolution de Munich, en 1919.


L’idéologie est fondée sur la croyance en l’existence de surhommes et d’une race humaine supérieure qui auraient vu le jour dans l’hypothétique Hyperborée.


« Il aurait existé dans des temps très reculés un continent situé à l’Extrême-Nord, qu’ils appelaient Hyperborée (Ultima Thulé), lequel aurait été peuplé d’hommes transparents. Ceux-ci, en s’alliant aux autres hommes, auraient donné naissance à des êtres humains de plus en plus opaques, mais leurs descendants auraient néanmoins conservé leurs facultés, supérieures à celles des humains ordinaires. »

L’idéologie de Thulé et du Soleil Noir n’a été que la continuation de la Confrérie Secrète de la Pierre noire à laquelle appartenait certainement Abd Al-Malik, ou avec laquelle il a fondé une Alliance, en échange de connaissances occultes qui lui auront permis d’assoir son pouvoir.

La Pierre noire aurait une origine surnaturelle.

Bien qu’il existe plusieurs versions de la légende, selon le Coran d’Abd Al-Malik, L’acte de foi absolu d’Abraham a été le sacrifice qu’il s’apprêtait à faire, celui de son propre fils. La tradition islamique situe la mise à l’épreuve non pas sur le Mont Moriah à Jérusalem (comme le fait la tradition juive), mais aux environs de la Mecque. Toutefois le Coran reste muet sur l’identité de la (non) victime (Cor. 37 ; 101 et 13 ; 105). Pendant de longs siècles, la question ne fut pas tranchée, et ce n’est qu’avec le temps que la plupart des traditions ont mis en scène le premier-né d’Abraham, Ismaël. Ce remplacement était crucial.

La tradition islamique indique ainsi que la pierre serait descendue du Paradis pour montrer à Adam et Ève où construire un autel qui devint le premier temple sur Terre. L’autel d’Adam et la pierre auraient ensuite disparu lors du Déluge de Noé. Abraham l’aurait ensuite retrouvée sur le site original de l’autel d’Adam lors d’une révélation de l’archange Gabriel. Il ordonna alors à son fils Ismaël, qui était un ancêtre de Mahomet, de construire un nouveau temple, la Kaaba, pour accueillir la pierre. Le temple d’Abraham fut subséquemment détruit et le prophète Mahomet plaça la pierre dans le coin du temple actuel, initiant la tradition du hajj tel que nous le connaissons.

C’est ainsi que le centre du monde s’est déplacé de Jérusalem à la Mecque,  sans toucher à la Pierre du Fondement…


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