Histoire de la Nation

Ce qui se passe à JERUSALEM à l’emplacement du TEMPLE DE SALOMON

Psaume 137 (Extrait) :

« …Comment chanterions-nous les cantiques de l’Eternel Sur une terre étrangère ? Si je t’oublie, Jérusalem, Que ma droite m’oublie ! Que ma langue s’attache à mon palais, Si je ne me souviens de toi, Si je ne fais de Jérusalem Le principal sujet de ma joie ! »

Le Temple de Salomon occupe une place centrale dans la symbolique maçonnique, du premier degré de tous les Rites au dernier, si bien qu’aucun franc-maçon ne peut être indifférent à ce qui s’y rapporte, y compris – voire surtout – dans la réalité.

Le statut de cet endroit est très particulier de nos jours, et il est de notoriété que la zone est très sensible.

Sur ce lieu ont été construit les deux Temples de Jérusalem.

Le premier Temple, construit par Salomon fils de David, roi d’Israël, célébré toujours dans les Temples maçonniques, a été détruit par Nabuchodonosor en – 597. Quelques dizaines d’années plus tard (environ – 540), Cyrus le Grand permit aux hébreux exilés à Babylone de revenir sur leurs terres, et de reconstruire le Temple, ce que les maçons qui fréquentent les sides degrees connaissent bien.

Ce temple fut donc reconstruit conformément aux prescriptions de la loi juive, et subsistât jusqu’à ce que le roi Hérode « le grand » l’embellisse considérablement et lui donne l’apparence magnifique que nous lui connaissons au travers des diverses représentations iconographiques, mais aussi au travers de la magnifique maquette du Musée d’Israël à Jérusalem.

Maquette du Second Temple de Jérusalem après les travaux d’Hérode.

La présence romaine sur la terre d’Israël, aussi bien sur les vestiges de ce qui avait été autrefois le Royaume d’Israël que sur celui de Juda donna lieu à bien des confrontations qui se soldaient par de fréquents massacres orchestrés par les procurateurs romains souvent corrompus et cupides, ce qui entrainait de fréquentes révoltes.

Relevons que lors d’une d’elles, sous le règne de Néron, la nouvelle monnaie battue par les révoltés juifs célébrait « La liberté de Sion » …


En l’an 70 de notre ère, Titus, général romain fils de l’empereur Vespasien et futur empereur lui-même, prit Jérusalem, permit à ses soldats de massacrer la totalité de la population de la ville, et de bruler le Temple. Il ordonna que ne subsiste rien de celui-ci, ni de la ville, à l’exception de quelques tours sur les remparts ainsi que la muraille ouest de la ville pour servir à la garnison constituée par la Xème Légion, la sinistre Fretensis. Son ordre fut exécuté.

Destruction du Temple de Jérusalem par les légions romaine.

Bien plus tard, les chrétiens construisirent une église dans les vestiges du Temple, puis les arabes lors de leur conquête, y établirent les mosquées connues sous le nom du Dôme du Rocher, et de Al-Aqsa.

Je fais un saut, survolant les différents conquérants de la ville, pour arriver à l’histoire contemporaine, à savoir après la très longue occupation ottomane, celle de l’empire britannique après la première guerre mondiale : déjà à cette époque, les anglais restreignent l’accès des juifs au lieu le plus sacré du judaïsme, le Mur Occidental, improprement appelé le Mur des Lamentations.

En effet, les anglais ne donnent pas libre accès à ce lieu qui est lui-même un tout petit passage de 4m devant le mur, et ne permettent pas aux juifs de sonner du Shofar, pas-même le jour de la nouvelle année juive, ce qui est pourtant une des obligations rituelle centrale.

Inutile de préciser que les musulmans quant à eux, ne souffrent d’aucune restriction, ce qui du reste ne les incite pas pour autant à une grande ferveur : jusqu’à une époque récente, les mosquées du Rocher (aussi appelé Mosquée d’Omar et d’Al Aqsa, ne suscitent pas un attrait particulier dans le monde musulman, et les visiteurs sont rares).

Mont du Temple en 1967.

En 1947, après le plan de partage voté par l’O.N.U. et accepté par Israël en même temps que violemment refusé par le monde arabe, celui-ci engage une guerre en même temps qu’Israël proclame son indépendance.

Ce sont 5 armées arabes qui se précipitent sur le jeune état juif qui ne dispose que de très peu d’armes pour se défendre. Malgré cela, il repousse les assauts des armées arabes, parvenant à établir un état. Par contre, la jeune armée juive perd la bataille de Jérusalem face à la Légion arabe jordanienne commandée par le général anglais John Glubb Pasha, et considérée comme étant alors la meilleure force armée de la région.

Selon l’accord d’armistice, toute la population juive de la vieille ville de Jérusalem doit être évacuée. Dès ce moment, les maisons juives sont toutes pillées et occupées par des familles arabes.

De 1948 à la guerre des six jours en 1967, la vieille juive sera Jüdenrein, et pas un seul juif ne sera autorisé à se rendre sur les lieux saints de sa religion à Jérusalem.

La grande synagogue de la ville, la Hurva, sera dynamitée après avoir été profanée comme les autres synagogues.


Pire, le cimetière juif du Mont des Oliviers, le plus vieux cimetière juif du monde où se trouve la tombe de plusieurs prophètes, sera lui aussi profané, les pierres tombales servant de pissotières, de pavés pour des routes, ou encore de pierres de fondation pour des maisons, et même pour l’hôtel Intercontinental au sommet du Mont des Oliviers.

Le mur Occidental (dit des lamentations), quant à lui servira de dépotoir.

Tout cela sans que quiconque, ni les pays occidentaux ni le Vatican ne proteste.

Il est vrai, concernant ce dernier, que n’ayant pas protesté contre la Shoah du temps des nazis quelques années plus tôt, il y avait peu de chance qu’il trouve à redire avec les arabes, alors que l’indépendance d’Israël avec Jérusalem comme capitale du Peuple juif remettait en cause 2.000 ans d’une théologie emprunte d’un antisémitisme virulent, axé sur l’imposture de la théorie de la substitution « Verus Israël », en place jusqu’au Concile de Vatican II.

La guerre des six-jours, marquant l’éclatante et miraculeuse victoire d’Israël sur 4 pays arabes (Egypte, Jordanie, Syrie et Irak) introduira un changement notable concernant les lieux saints : Ils deviennent accessibles à tous librement, et sans aucune restriction !

Cela ne s’était jamais produit auparavant. De plus, chaque religion administre ses lieux saints comme il l’entend.

Israël, victorieux, s’abstient de toute humiliation des musulmans, et il n’existe aucun témoignage inverse lors de la libération du Mont du Temple.

C’est dans cet esprit que le Général Moshé Dayan, alors ministre de la défense de l’Etat d’Israël ordonne que le drapeau israélien ne flotte pas au sommet des mosquées.

Il fera cependant une déclaration pour la postérité dans laquelle il dira : « Il y a deux mille ans, lorsqu’il a conquis Jérusalem, Titus déclara : « Judae Capta Est ». Aujourd’hui, je peux dire : « Judae Liberata Est » …

Depuis lors, Israël a confié à un organisme qui s’appelle le « Waqf » – administration jordanienne – l’administration des lieux saints musulmans, dont les mosquées du Mont du Temple.

Il existe un statu quo concernant le Mont du Temple : son accès est libre en tout temps aux musulmans, qui peuvent y prier quand ils le veulent. Les chrétiens et les juifs peuvent y venir à la discrétion du Waqf et sous la surveillance étroite de celui-ci, qui interdit aux juifs de prier, même à voix basse.

J’ai moi-même vécu deux expériences à ce niveau :

Il y a deux ans, je m’y suis rendu avec mon filleul, musulman pratiquant à qui je servais de guide. Les policiers israéliens de garde m’ont indiqué que je n’avais pas le droit d’y aller, tandis que les gardes du Waqf vérifiaient la qualité de musulman de mon filleul et lui demandaient quels étaient ses rapports avec moi…

Après cela, il a eu le droit d’aller prier tranquillement. En sortant, je l’ai emmené dans différents lieux saints juifs ou chrétiens où il a pu prier librement selon son envie. Pas la même idée de la tolérance, pas la même philosophie de vie, pas la même idée de D-ieu…D’un côté une vision exclusive et agressive, de l’autre, une ouverture, et une sérénité.

En janvier dernier, je servais une fois encore de guide à Jérusalem à notre Grand Maître ainsi qu’à une amie française d’origine musulmane marocaine. Là encore, les agents du Waqf ne nous ont pas permis d’entrer : à notre amie, ils ont posé des questions sur la théologie musulmane, et comme elle ne répondait pas comme ils le souhaitaient, ils ont jugé qu’elle n’était pas assez bonne pratiquante pour avoir le droit de rentrer.

Nous avons eu ainsi un nouvel aperçu de l’état d’esprit qui règne dans ces hauts lieux de la provocation anti-israélienne.

C’est dans ce contexte que le 14 juillet dernier, deux policiers israéliens d’origine druze (religion issue d’un schisme de l’islam et constituant une importante minorité en Israël) ont été assassinés à Jérusalem au pied du Mont du Temple, par des terroristes qu’ils n’ont pas vu venir, car si eux gardaient l’accès aux mosquées, ils ne contrôlaient pas les sorties !

Or les terroristes, armé d’un fusil mitrailleur et de deux pistolets, venaient de l’esplanade des mosquées, et y sont immédiatement retournés leur forfait accompli!

La police est donc aussitôt intervenue, pénétrant sur les lieux, et, après un échange de coups de feu avec les terroristes, les a définitivement neutralisés. L’enquête qui s’est aussitôt ouverte, a mené à la découverte sur place de quantité d’armes blanches, de pierres et de matraques.

Or l’introduction d’armes à feu à sur le Mont du Temple à Jérusalem est à la fois une innovation, mais aussi un scandale en soit : les terroristes – difficile d’imaginer qu’ils aient agis à cet endroit de leur propre chef – ont en effet violé la sainteté d’un lieu révéré par les trois religions dites « du livre »…

C’est bien là un grave scandale qui devrait susciter un tollé international, et en particulier des plus hauts responsables de ces religions.

Or il n’en est rien. Comme chacun peut le constater, c’est complètement passé sous silence.

Au contraire, ce sont les mesures prises par Israël pour éviter autant que possible que de tels faits se reproduisent (mise en place de portiques de détection de métaux) qui attirent la réprobation :

En effet, tous les accès au Mont du Temple se font en passant par un portique de sécurité qui détecte les métaux. Exactement comme pour l’accès au Mur Occidental lieu saint juif, ou pour rentrer au Vatican…

Rien de contraignant.

Or les autorités musulmanes appuyées à la fois par l’autorité palestinienne comme par plusieurs pays arabes non seulement refusent de condamner cet attentat meurtrier et lâche, mais déclenchent un tollé refusant de se passer sous ces portiques, et allant jusqu’à refuser de se rendre dans ces conditions aux mosquées et priant devant les portiques.

Cela n’aurait qu’une importance relative si dans le même temps ces mêmes dirigeants ne menaçaient pas d’enflammer l’ensemble du monde arabo musulman et n’incitaient pas à la violence la plus sauvage.

Déjà, en les écoutant, un jeune nazislamiste a égorgé et assassiné une famille juive réunie pour le Shabbat vendredi soir.

Or ces derniers développements sont tout à fait révélateurs de ce qui est en train de se jouer au travers du chantage des responsables musulmans et palestiniens en particulier.

Car, pourquoi refuser les mesures de sécurité si les Palestiniens sont supposés être des fidèles pacifistes ?

Si les mosquées ne sont que des lieux de prières, pourquoi alors refuser de se conformer aux contrôles de sécurité ?

La réponse est claire : le simple fait qu’ils refusent la mesure de protection que constitue ces détecteurs de métaux est un aveu de culpabilité : s’ils n’avaient rien à se reprocher, ils n’auraient rien à craindre de cette mesure qui n’est destinée qu’à prévenir l’introduction d’armes dans les lieux saints.

Cela d’autant plus qu’il est connu que les visiteurs musulmans passent sous des détecteurs de métaux à Médine et à la Mecque en Arabie Saoudite et à la Mosquée Al-‘Abbas à Kerbala, à la Mosquée Al ‘Askar à Samarra et à la Mosquée de l’imam Ali à Najaf, en Irak !

Même à Damas, des soldats chiites perses imposent des mesures de sécurités similaires aux arabes sunnites locaux à la Mosquée de Sayyidah Zaynab et la Mosquée Sayyidah Ruqayya.

Partant, les responsables musulmans palestiniens et jordaniens en particulier, indiquent donc aux yeux du monde entier qu’ils ne voient aucun inconvénient à ce que des armes à feux soient introduites et stockées dans les mosquées.

Or, le manque de maturité politique, mais aussi le manque de maturité religieuse des dirigeants arabo-musulman les empêchent de pouvoir vivre en coexistence pacifique avec un pays souverain non musulman…

On a pu en voir l’exemple avec ce qui est arrivé au malheureux Liban, complètement phagocyté aujourd’hui par la Syrie et l’Iran.

Ce sentiment prend une plus grande amplitude encore, s’il s’agit d’Israël, le pays des juifs. Par conséquent, les palestiniens agissent de manière à faire croire qu’ils régissent tout et que les israéliens (les juifs dans leur vocabulaire) n’ont en aucun cas leur mot à dire.

C’est dans cet esprit qu’il faut voir toutes les résolutions présentées à l’UNESCO par les palestiniens avec l’appui des pays arabo musulmans, qui s’approprient méthodiquement et exclusivement l’ensemble du patrimoine du judaïsme, mais aussi, accessoirement celui de la chrétienté.

Ainsi, cette UNESCO, qui est une organisation internationale censée être dédiée à la préservation de l’histoire, de la culture et de la paix, a voté largement le 18 octobre 2016 une nouvelle résolution accusant Israël d’occuper Jérusalem (sic !) et niant le lien des juifs et des chrétiens avec le Mont du Temple et avec les lieux saints situés sur le Mont du Temple, désigné uniquement par les noms arabes Mosquée Al-Aqsa /Al Haram Al-Sharif et ses environnements.

Il a fallu à cette occasion entendre, sans rire, le directeur de la mosquée Al-Aqsa, le Sheikh Omar Awadallah Kiswani, invoquer un « droit divin des musulmans institué par Allah depuis 1.400 ans », alors que celui du judaïsme est vieux de plus de 3.000 ans…


Mais cela reste dans la même logique des autorités palestiniennes, à la tête d’un peuple qui n’existe pas et qui donc n’a pas d’histoire, et qui veut donc s’accaparer l’histoire du peuple juif pour tenter de justifier sa présence sur ces lieux.

Ainsi, en mars 2014 le ministre des Affaires religieuses de l’Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Al- Habbash et ancien juge en chef de la Cour religieuse de l’AP déclarait que la croyance islamique « interdit aux juifs de prier au Mur des Lamentations et sur le Mont du Temple. »

L’Autorité palestinienne affirme que « ces sites sont musulmans. » Pour eux, « la sainteté ne comprend pas uniquement la Mosquée Al-Aqsa mais s’étend sur toute la zone, y compris au Kotel, le mur des lamentations. »

Pour le Ministre palestinien, « Toute Jérusalem est dans les mains des musulmans, elle fait partie de la Oumma (Nation Islamique). »

De même, selon le Sheikh Tayseer Al -Tamimi, ancien juge en chef de la Cour religieuse de l’Autorité Palestinienne (Al- Hayyat Al- Jadida, du 17 février 2014)

« La mosquée Al -Aqsa comprend tout le complexe, ses fondations, les sommets, les portes, les dômes, les murs et donc le mur des lamentations… ».

En conséquence, les deux chefs religieux proclament au nom de l’Islam que les Juifs sont interdits de prier au Mur occidental .

Cheikh Taysir Al -Tamimi:

« Allah a décrété que la mosquée Al-Aqsa bénie est islamique et appartient aux musulmans seuls… Cela fait partie de la croyance religieuse d’un milliard et demi de musulmans, et les juifs n’ont aucun droit dessus… Peu importe le soutien international qu’ils reçoivent. ».

Récemment, encore le Président palestinien Mahmoud Abbas qui est lui aussi un révisionniste notoire, ce qui est attesté par sa thèse de doctorat, a déclaré que « l’histoire juive à Jérusalem est un mythe délirant. ».

Si la mauvaise foi de ces dirigeants n’est plus à démontrer, l’attitude des occidentaux, elle, ne manque pas de susciter la réprobation et ne manque pas de rappeler une des fameuses répliques d’Audiard par la bouche de Bernard Blier:

« j’ai déjà vu des faux-culs, mais vous êtes une synthèse ! »….

En effet le lien du peuple d’Israël avec le Mont du Temple, Jérusalem et toute la terre d’Israël n’est pas à démontrer, il suffit de se baisser, de fouiller la terre pour en trouver les preuves : toutes les pièces, toutes les fouilles en attestent.

Le lien des chrétiens, bien que plus ténu et attesté lui aussi par les Evangiles au travers des citations qui décrivent la présence de Jésus de Nazareth dans le Temple, mais aussi de son frère Jacques, ou des Apôtres à Jérusalem…

Tout ceux qui ont suivi des cours de catéchisme connaissent l’épisode ou Jésus chasse les marchands du Temple*…

A cet égard, preuve de l’insigne mauvaise foi des dirigeants occidentaux, relevons que Jésus, juif pratiquant, est né à Bethlehem…et que donc, s’il revenait de nos jours (après tout, les chrétiens le considèrent comme le Christ ressuscité), on le traiterait de « colon » !

Or il se trouve que les nations occidentales, la France en tête, soutiennent la plupart de ces résolutions révisionnistes ignobles visant à délégitimer Israël et le Peuple juif sur sa propre terre.

Certes, si l’Europe en est à nier ses propres racines chrétiennes dans ses textes constitutionnels, il y a une logique à ce qu’elle n’en ait rien à faire de ce qui se passe à cet égard en Israël.


Néanmoins, l’attitude du Vatican est incompréhensible.

Les derniers papes, Jean-Paul II, Benoit XVI et François parlent d’Israël comme étant le grand frère de l’église (!) mais systématiquement il apporte son soutien à toutes les actions anti-israéliennes.

En l’espèce, là encore, sans le justifier, on pourrait comprendre cela par l’antisémitisme historique de la curie romaine, si en même temps celle-ci, ne sciait pas la branche sur laquelle elle est assise. Car sans équivoque, les textes votés nient tout autant le lien que la chrétienté pourrait avoir avec les lieux saints de Jérusalem.

Aussi, après tout, si la chrétienté valide elle-même qu’elle n’a pas de liens avec les lieux saints, la diplomatie israélienne doit en tenir compte désormais dans ses relations avec les pays de traditions chrétienne. Et amener les églises chrétiennes – qui je le mentionne sont le plus gros propriétaire terrien sur place – à enfin payer des impôts à l’état d’Israël, ce qu’elles se refusent à faire par principe.

Au-delà du scandale que constitue donc l’attitude des pays occidentaux, un autre élément demeure : la convocation d’une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité, n’a d’autre objet que de mettre la pression sur Israël qui est l’agressé dans cette affaire.

C’est donc une inversion des valeurs, encourageant les terroristes. Le Conseil de Sécurité va-t-il décider que c’est aux terroristes de dicter à Israël quelles sont les mesures de sécurité qu’il doit – en l’occurrence ne pas – prendre ?

Voici différentes sources chrétiennes basées sur les Evangiles qui attestent de la Présence Juive sur le Mont du Temple, au travers de Jésus :

– A l’instant même de sa mort, le voile qui séparait le Lieu-Saint du Lieu Très-Saint s’est déchiré, de haut en bas.

Trois évangiles le mentionnent :

  • Mt 27:51 Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent.
  • Mr 15:38 Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas.
  • Lu 23:45 Le soleil s’obscurcit, et le voile du temple se déchira par le milieu.
    C’était le signe que, selon l’épître aux Hébreux 10:19-21:
    Ainsi donc, frères, nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire de sa chair, et nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu.
  • Au sujet des vendeurs chassés du temple, il faut remarquer que cela s’est produit deux fois :
  • Jean 2:14 « Il trouva dans le temple les vendeurs de bœufs, de brebis et de pigeons, et les changeurs assis. » Ceci se passe tout au début de son ministère, peu après les noces à Cana.
  • Les 3 mentions se trouvant dans les autres évangiles, font référence à la purification du temple que Jésus fit peu avant sa mort :
  • Mt 21:12 Jésus entra dans le temple de Dieu. Il chassa tous ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple ; il renversa les tables des changeurs, et les sièges des vendeurs de pigeons.
    Mr 11:15 Ils arrivèrent à Jérusalem, et Jésus entra dans le temple. Il se mit à chasser ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple ; il renversa les tables des changeurs, et les sièges des vendeurs de pigeons ;
  • Lu 19:45-48 Il entra dans le temple, et il se mit à chasser ceux qui vendaient, leur disant: Il est écrit: Ma maison sera une maison de prière. Mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs. Il enseignait tous les jours dans le temple. Et les principaux sacrificateurs, les scribes, et les principaux du peuple cherchaient à le faire périr ; mais ils ne savaient comment s’y prendre, car tout le peuple l’écoutait avec admiration.

Voici d’autres mentions de Jésus dans le temple, données dans l’ordre des évangiles. Il vaut la peine de chercher ces passages et de voir l’importance de ce qu’il a fait dans le temple.

  • Mt 21:14 Des aveugles et des boiteux s’approchèrent de lui dans le temple. Et il les guérit.
  • Mt 21:15 Mais les principaux sacrificateurs et les scribes furent indignés, à la vue des choses merveilleuses qu’il avait faites, et des enfants qui criaient dans le temple: Hosanna au Fils de David!
  • Mt 21:23 Jésus se rendit dans le temple, et, pendant qu’il enseignait, les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple vinrent lui dire: Par quelle autorité fais-tu ces choses, et qui t’a donné cette autorité?
  • Mt 24:1 Comme Jésus s’en allait, au sortir du temple, ses disciples s’approchèrent pour lui en faire remarquer les constructions.
  • Mr 11:11 Jésus entra à Jérusalem, dans le temple. Quand il eut tout considéré, comme il était déjà tard, il s’en alla à Béthanie avec les douze.
  • Mr 11:27 Ils se rendirent de nouveau à Jérusalem, et, pendant que Jésus se promenait dans le temple, les principaux sacrificateurs, les scribes et les anciens, vinrent à lui,
  • Mr 12:35 Jésus, continuant à enseigner dans le temple, dit: Comment les scribes disent-ils que le Christ est fils de David?
  • Mr 13:1 Lorsque Jésus sortit du temple, un de ses disciples lui dit: Maître, regarde quelles pierres, et quelles constructions!
  • Mr 14:49 J’étais tous les jours parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez pas saisi. Mais c’est afin que les Ecritures soient accomplies.
  • Lu 2:46 Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant.
  • Lu 19:47 Il enseignait tous les jours dans le temple. Et les principaux sacrificateurs, les scribes, et les principaux du peuple cherchaient à le faire périr ;
  • Lu 20:1 Un de ces jours-là, comme Jésus enseignait le peuple dans le temple et qu’il annonçait la bonne nouvelle, les principaux sacrificateurs et les scribes, avec les anciens, survinrent,
  • Lu 21:5 Comme quelques-uns parlaient des belles pierres et des offrandes qui faisaient l’ornement du temple, Jésus dit:
  • Lu 21:37 Pendant le jour, Jésus enseignait dans le temple, et il allait passer la nuit à la montagne appelée montagne des Oliviers.
  • Lu 21:38 Et tout le peuple, dès le matin, se rendait vers lui dans le temple pour l’écouter.
  • Jn 2:19-20 Jésus leur répondit: Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. Les Juifs dirent: Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras!
  • Jn 5:14 Depuis, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit: Voici, tu as été guéri; ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire
  • Jn 7:14 Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple. Et il enseignait.
  • Jn 7:28 Et Jésus, enseignant dans le temple, s’écria: Vous me connaissez, et vous savez d’où je suis! Je ne suis pas venu de moi-même : mais celui qui m’a envoyé est vrai, et vous ne le connaissez pas.
  • Jn 8:2 Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S’étant assis, il les enseignait.
  • Jn 8:20 Jésus dit ces paroles, enseignant dans le temple, au lieu où était le trésor; et personne ne le saisit, parce que son heure n’était pas encore venue.
  • Jn 8:59 Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple.
  • Jn 10:23 Et Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon.

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