Juifs célèbres

Marie la Juive, une grande alchimiste

« L’axiome de cette « Sage de l’alchimie », Marie la Juive, est cité tout au long des écrits de la science magique et il est aussi mystérieux que le processus alchimique lui-même :  » Un devient deux, deux devient trois, et du troisième vient le premier comme le quatrième « .

Les alchimistes, depuis l’époque mythique d’Hermès Trismégiste jusqu’à Isaac Newton, ont cherché à transformer le plomb en or.

On croyait qu’à travers la transformation de la matière, ils pouvaient atteindre la sagesse au-delà des limites de l’homme et créer de grandes œuvres qui se transmuteraient plus près de la divinité par la Pierre philosophale et l’Elixir de vie.

Rien de tout cela n’aurait put se faire sans cet ancien nom de l’alchimie : Maria, Marie ou Myriam.

Inscrit dans les annales des anciens alchimistes, Marie la Juive, aussi appelée Marie la Prophétesse ou Marie l’Hébraïque, elle vécut en Egypte entre le IIIet le IIsiècle avant notre ère.


La principale source sur Marie la Juive sont les traités de Zosime de Panopolis, grec alexandrien de la fin du IIIe siècle, qui sont les plus anciens textes d’alchimie connus, et qui consistent essentiellement en de longues citations d’auteurs plus anciens, dont les plus importants sont le pseudo-Démocrite et Marie la juive, qu’il appelle généralement simplement Marie, et parfois Marie la Divine.

Zosime ne donne pas de précision sur sa vie et l’époque à laquelle elle vécut. Il la place parmi les « anciens »… Certain l’identifient à Myriam soeur de Moïse.

On lui attribue l’invention d’un « appareil alchimique » qui a copié le processus de distillation dans la nature, ce que les alchimistes croyaient être à la base de la création de l’or dans la nature. Cet appareil deviendra un élément de base dans les laboratoires de chimie modernes.

Zosime se réfère à un traité qui semble avoir été écrit par Marie la juive, Peri kaminon kai organon (Sur les fourneaux et les instruments), sans préciser clairement si elle a inventé ces instruments ou les a simplement décrits.

Ces instruments utilisés pour la cuisson ou la distillation sont faits de parties de métal, de verre ou d’argile, assemblées avec de la graisse, de la cire, de la colle d’amidon, d’argile grasse et d’« argile des philosophes ». Les récipients en verre sont jugés particulièrement utiles car ils permettent de « voir sans toucher » et de manipuler sans danger les produits dangereux comme le mercure, « poison mortel car il dissout l’or et les plus dangereux des métaux », et l’« eau sulfureuse » ou « eau divine »

Vous connaissez probablement son invention sous le nom de Bain-Marie, dispositif dans lequel la substance à faire chauffer est contenue dans un récipient lui-même placé dans un récipient rempli d’eau.

Fourneau de Marie ou Kérotakis

Nous ne savons pas grand-chose sur Maria elle-même, mais on pense qu’elle a fondé une académie où elle enseignait l’alchimie.


Comme presque tous les alchimistes, Maria a travaillé sans relâche pour créer ou transformer l’or à partir des métaux communs de la Terre.

L’une des étapes clés dans le processus alchimique de transmutation des métaux de base en or est la distillation, un processus que Maria aurait perfectionné.

Il est décrit dans la tablette d’émeraude (l’écriture clé de l’alchimie) comme : « Elle monte de la Terre au Ciel et redescend sur Terre, combinant ainsi en Elle-même les pouvoirs du Ciel et de l’Inférieur. »

Trouvés à Venise dans un manuscrit d’alchimie du X ou Xième siècle : Jusqu’au numéro 11, les dessins représentent le tribikos et ses éléments. Les suivants le kerokatis. Berthelot les a publiés dans Introduction a l’etude de Ia chimie des anciens et du moyen âge, Paris, 1889.

Maria la Juive est également connue pour avoir inventé d’autres dictons alchimiques au-delà de son axiome.

« De même qu’un homme est composé de quatre éléments, de même est le cuivre ; et de même qu’un homme résulte de l’association des liquides, des solides et de l’esprit, ainsi est le cuivre. »


Ainsi que :


« Rejoignez le mâle et la femelle, et vous trouverez ce que vous cherchez. »

Marie la Juive

Au fur et à mesure que la révolution scientifique passait de l’alchimie à la chimie, le verre et les tubes de cuivre continuaient à être utilisés dans le processus de distillation, à des fins qui n’avaient rien à voir avec l’or.

Vous avez peut-être fait faire du whisky par ce processus, et on espère que vous avez fait bouillir du chocolat doublement avec à un moment donné.

Maria Hebræa, a fait également l’une des plus importantes découvertes de la chimie, car elle aurait découvert l’acide chlorhydrique.

Les Juifs jouèrent aussi un rôle important dans la fusion des doctrines religieuses de l’Orient et de la Grèce.

Les noms de Noé, de Moyse, d’Isaac, de Salomon, etc.. sont souvent cités dans les manuscrits.


Ces alchimistes invoquent souvent l’autorité de Marie la Juive, initiée aux mystères de l’art sacré. Plusieurs traités lui sont attribués.


Partagé par Terre Promise ©

Bonjour à tous. Vous pouvez assurer la continuité de ce site de plusieurs manières : En partageant les articles que vous avez aimé, sur vos réseaux sociaux. En faisant un don sécurisé sur Paypal.

Même 1€ est important !


Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page

Adblock détecté

Merci de désactiver votre bloqueur de publicité pour naviguer sur le site.